[colonial geometries]

Screenprinted Drawings
2025

Starting with digital drawings of property lines & floor plans, I invade their perfection with marks and translate them to physical drawings.

My images begin as simple shapes and geometries. The destabilizing factor is my interventions and deletions and the addition of impossible dimensionality. Across all the works, messy, fiddling erasures overtake the mathematical forms. Forms disintegrate, and spaces are rendered illogical within the geometries of Cartesian space. Some drawings disobey the laws of geometry to end up twisting planes, appending new vanishing points, inserting and refolding shapes.

I’m pushing back against the all-encompassing digital using the very technology that is underpinning its faultless, even magical qualities. I’m going back to foundational assumptions about digital art – form, color, geometry—to subvert what has become a contemporary seamlessness. My aim is to invade perfection with imperfection, allied with the work of Vera Molnár as she also welcomed interruptions to the perfect geometric abstractions of Manfred Mohr, Sol Lewitt and Ellsworth Kelly.

The digital is an increasingly extractive enterprise, implicated in climate catastrophe and infrastructural inequity. It has a new kind of colonial presence, one echoed by historic data, (re)mapping and colonial demarcations of ownership.

Moving between the digital and the analog, I am playing with these lines. Shapes define a space, and their manipulation and destruction not only exposes the human/sentient/natural but implicates time as well. Contrasting the digital with embodied notions of time, I aim to disrupt the controlling frame of geometric abstraction itself.

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À partir de dessins numériques représentant les limites des propriétés et les plans d’étage, je perturbe leur perfection à l’aide de marques et les traduis en dessins physiques.

Mes images commencent par des formes et des géométries simples. Le facteur déstabilisant réside dans mes interventions, mes suppressions et l’ajout d’une dimension impossible. Dans toutes les œuvres, des effacements désordonnés et minutieux prennent le pas sur les formes mathématiques. Les formes se désintègrent et les espaces deviennent illogiques dans les géométries de l’espace cartésien. Certains dessins désobéissent aux lois de la géométrie pour finir par tordre les plans, ajouter de nouveaux points de fuite, insérer et replier des formes.

Je m’oppose au numérique omniprésent en utilisant la technologie même qui sous-tend ses qualités irréprochables, voire magiques. Je reviens aux hypothèses fondamentales de l’art numérique – forme, couleur, géométrie – pour subvertir ce qui est devenu une homogénéité contemporaine. Mon objectif est d’envahir la perfection avec l’imperfection, en m’alliant au travail de Vera Molnár qui a également accueilli les interruptions des abstractions géométriques parfaites de Manfred Mohr, Sol Lewitt et Ellsworth Kelly.

Le numérique est une entreprise de plus en plus extractive, impliquée dans la catastrophe climatique et les inégalités infrastructurelles. Il a une nouvelle forme de présence coloniale, qui trouve un écho dans les données historiques, la (re)cartographie et les démarcations coloniales de propriété.

Passant du numérique à l’analogique, je joue avec ces lignes. Les formes définissent un espace, et leur manipulation et leur destruction exposent non seulement l’humain

Passant du numérique à l’analogique, je joue avec ces lignes. Les formes définissent un espace, et leur manipulation et leur destruction non seulement révèlent l’humain/le sensible/le naturel, mais impliquent également le temps. En opposant le numérique aux notions incarnées du temps, je cherche à perturber le cadre contrôlant de l’abstraction géométrique elle-même.

Exhibitions

Part of “Le Printemps du Dessin” Paris, Atellier 11 AiR Arts 19 June 2025.